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Toulouse investissement locatif : quartiers porteurs, prix au m2 et rentabilités à prévoir

Toulouse investissement locatif : quartiers porteurs, prix au m2 et rentabilités à prévoir

Toulouse investissement locatif : quartiers porteurs, prix au m2 et rentabilités à prévoir

Toulouse, c’est un peu la ville qui réussit tout ce qu’elle entreprend : économie dynamique, démographie galopante, qualité de vie très recherchée… et forcément, un marché locatif qui attire les investisseurs de toute la France. Mais comme toujours en immobilier, le diable se cache dans les détails : tous les quartiers ne se valent pas, les prix au m² varient fortement, et les rentabilités ne sont pas les mêmes selon que vous visez un studio étudiant ou un T3 familial.

Dans cet article, je vous propose un tour d’horizon très concret du marché toulousain pour un investissement locatif : quartiers porteurs, prix constatés, niveaux de loyers et rentabilités réalistes, avec quelques conseils issus du terrain pour éviter les fausses bonnes affaires.

Pourquoi Toulouse est-elle si attractive pour un investissement locatif ?

Avant de parler chiffres, il faut comprendre le décor. Un investissement locatif, ce n’est pas uniquement un rendement brut sur Excel ; c’est d’abord un pari sur une ville et son dynamisme. Et de ce côté-là, Toulouse coche beaucoup de cases.

Quelques fondamentaux qui soutiennent le marché :

Résultat : la tension locative est réelle, surtout dans certains quartiers stratégiques, ce qui sécurise le remplissage des biens et permet de maintenir des loyers corrects… à condition d’acheter au bon prix.

Prix au m² à Toulouse : où se situe le marché ?

Les prix évoluent sans cesse, mais on peut dégager des grandes tendances observées récemment sur Toulouse intra-muros. Il ne s’agit pas d’un baromètre figé, plutôt d’une fourchette réaliste pour se repérer.

Sur le marché de l’ancien, on retrouve approximativement :

Les programmes neufs, eux, se positionnent logiquement plus haut (frais de construction, normes environnementales, etc.), souvent entre 4 500 et 6 000 €/m² selon le quartier, avec l’avantage fiscal potentiel (Pinel +) mais des loyers plafonnés.

Ce qu’il faut garder en tête : à Toulouse, le prix au m² est déjà conséquent dans les zones les plus centrales. La clé de la rentabilité n’est donc pas uniquement l’adresse, mais le couple prix d’achat / niveau de loyer / fiscalité.

Niveaux de loyers et rentabilités brutes : des repères concrets

La rentabilité brute (loyer annuel / prix d’achat frais inclus) est un bon premier indicateur, même s’il ne dit pas tout (fiscalité, charges, vacance, travaux…). À Toulouse, sur un investissement bien ciblé, on se situe globalement dans ces eaux-là :

Évidemment, on n’obtiendra pas la même rentabilité en achetant un T2 haut de gamme aux Carmes qu’un T3 à optimiser en colocation à Borderouge. L’idée est donc d’aligner vos objectifs (patrimoine, cash-flow, défiscalisation) avec le quartier visé.

Hypercentre, Carmes, Saint-Étienne : le patrimoine avant la rentabilité

Investir dans le cœur historique de Toulouse, c’est un peu comme acheter une pièce de collection. On y trouve :

En contrepartie :

Ce secteur est idéal si votre priorité est la valorisation patrimoniale à long terme. Pour la rentabilité, il faudra viser :

Anecdote de terrain : les investisseurs qui s’en sortent le mieux dans l’hypercentre sont souvent ceux qui savent repérer un bien un peu “boudé” (dernier étage sans ascenseur, travaux, distribution à revoir) et le transformer en produit coup de cœur pour les locataires.

Saint-Cyprien, Patte-d’Oie, Compans : l’équilibre entre emplacement et rendement

Sur la rive gauche, Saint-Cyprien et Patte-d’Oie ont largement gagné en popularité. Mélange de vie de quartier, accès rapide au centre, et proximité des hôpitaux et pôles universitaires, ces secteurs offrent un excellent compromis.

On y retrouve :

Côté chiffres, on observe fréquemment :

Compans-Caffarelli, avec sa proximité des écoles de commerce et de certains pôles d’affaires, est aussi intéressant pour :

Si vous cherchez un compromis entre liquidité du bien, valorisation et rentabilité correcte, ces quartiers méritent clairement un repérage approfondi.

Minimes, Barrière de Paris, Croix-Daurade, Borderouge : le terrain de jeu des investisseurs

En s’éloignant légèrement du centre tout en restant bien desservi, on trouve quelques secteurs qui intéressent de plus en plus les investisseurs : Minimes, Barrière de Paris, Croix-Daurade, Borderouge.

Leur point commun :

On y trouve souvent :

Pour un premier investissement, ces quartiers sont souvent une bonne porte d’entrée :

Un point à surveiller : la qualité de la copropriété et le voisinage immédiat. À Toulouse comme ailleurs, on peut changer une cuisine, une salle de bains, mais pas un environnement bruyant ou une rue mal fréquentée.

Rangueil, Universités, Montaudran : le royaume des petites surfaces et de la colocation

Avec ses facultés, écoles d’ingénieurs et laboratoires, le secteur de Rangueil et ses environs est l’un des terrains privilégiés pour l’investissement locatif orienté “étudiants / jeunes actifs”.

Ce qui en fait un secteur stratégique :

Sur ces zones, on rencontre souvent :

Montaudran, avec sa dynamique liée à l’aéronautique et aux projets urbains récents, attire aussi de plus en plus les investisseurs en quête de valorisation future et de clientèle “ingénieurs / cadres” en mobilité professionnelle.

Ancien ou neuf à Toulouse : que choisir pour investir ?

On me pose souvent la question : “Sébastien, mieux vaut acheter dans l’ancien ou dans le neuf à Toulouse ?” La vraie réponse, c’est : ça dépend de votre profil et de vos priorités.

Dans l’ancien, vous gagnez :

En contrepartie, vous devez :

Dans le neuf (via Pinel+ par exemple), vous gagnez :

Mais vous devez accepter :

À Toulouse, ceux qui cherchent une rentabilité élevée et qui ne sont pas effrayés par les travaux iront plus facilement vers l’ancien, tandis que ceux qui privilégient le confort de gestion et l’avantage fiscal regarderont les programmes neufs dans des quartiers prometteurs (avec une vraie demande locative, pas seulement une perspective de défiscalisation).

Quels types de locations privilégier à Toulouse ?

Votre stratégie locative impacte autant la rentabilité que le choix du quartier. À Toulouse, plusieurs options sont particulièrement pertinentes :

La location courte durée existe évidemment à Toulouse, mais elle est encadrée et nécessite une analyse fine (règlementation, autorisations, concurrence, taux d’occupation). Pour un premier investissement, je recommande souvent de commencer par un schéma plus classique, plus lisible et plus facile à financer auprès des banques.

Quelques erreurs fréquentes à éviter sur le marché toulousain

Pour terminer, quelques pièges que je vois régulièrement chez les investisseurs, même expérimentés :

Un investissement locatif à Toulouse peut devenir un excellent pilier de votre patrimoine, à condition d’aborder la ville comme un ensemble de micro-marchés : les Carmes ne réagissent pas comme Rangueil, Saint-Cyprien ne se comporte pas comme Borderouge.

Avant d’acheter, posez-vous quelques questions simples : à qui vais-je louer, à quel prix réaliste, avec quelle fiscalité, et que deviendra ce quartier dans 10 ans ? Les réponses à ces questions valent souvent bien plus cher qu’un point de rentabilité brute affiché sur une annonce.

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